Internet combien ça coûte ? 
Peut-on écrire soi-même des pages ?  
Comment rendre son catalogue interrogeable sur Internet ? 
Comment trouver une information sur Internet ? 
Comment disposer d'une boîte à lettres électronique ? 
Comment s'abonner à une liste de discussion ? 
Peut-on récupérer, diffuser des notices bibliographiques sur Internet ? 
Peut-on contrôler les sites visités et en interdire l'accès ? 
Pourquoi la navigation est-elle parfois si lente ? 
Comment construire un site et le mettre à jour ? 
Comment naviguer sans être connecté ? 
Comment conserver l'information affichée ? 
Qu'est-ce que l'Intranet et à quoi peut-il servir aux bibliothèques ? 

 Internet combien ça coûte ?

Pour naviguer sur Internet, il faut disposer d'un micro-ordinateur, d'un modem, d'une ligne téléphonique et prendre un abonnement auprès d'un fournisseur d'accès (de 50 à 150 F par an). Vous paierez les communications téléphoniques au tarif local (environ 18 F de l'heure plein tarif ; réduction de 35 % possible si accès Numéris) pour la durée de chaque connexion avec le fournisseur. 

Pour publier sur Internet, vous pouvez :  
- utiliser la possibilité offerte par la plupart des fournisseurs d'accès pour le prix de l'abonnement d'héberger vos pages à concurrence d'une certaine taille (généralement 5 à 10 Mégaoctets)  
- faire héberger vos pages chez un prestataire (La société Icor, qui héberge le site de l'ADBDP, peut le faire pour les BDP qui le souhaitent.)  
- disposer d'une connexion directe sur Internet. Cette dernière solution est la plus onéreuse (60 à 120 000 F par an).  

Il existe également des services hébergeant gratuitement des pages (www.mygale.org, www.chez.com) qui s'adressent plutôt à des individus ou des associations.  

Quant aux logiciels de navigations, les plus utilisés sont gratuits. Ils comprennent généralement un logiciel de messagerie.

Oui, il suffit pour cela de maîtriser le langage HTML, qui est plus simple qu'il n'y paraît, et/ou d'utiliser un éditeur HTML.

Il faut tout d'abord acquérir une passerelle Web, logiciel servant d'interface entre le Web et votre logiciel de gestion de bibliothèque. Elle est généralement développée par le fournisseur de ce dernier. 

Il faut ensuite que votre base bibliographique soit accessible en permanence sur Internet, soit parce que vous disposez d'une telle liaison, soit parce que vous hébergez une copie de votre base chez un prestataire. 

A défaut de passerelle Web, vous pouvez utiliser le système telnet qui permet d'interroger le catalogue dans les mêmes conditions que depuis un terminal local.  

Pour en savoir plus...

Les moteurs de recherche vous permettent, à partir d'un ou plusieurs mots, d'avoir accès aux pages contenant ces mots. Les sélections thématiques de sites présentent selon une arborescence thématique.  

Pour en savoir plus...

Tous les fournisseurs d'accès proposent dans le prix de l'abonnement une ou plusieurs adresses mél. 

Il existe quelques services hébergeant gratuitement des adresses mél., par exemple : Le Mel de France-Télécom (www.lemel.fr) ou Caramail (www.caramail.com). 

Si vous disposez d'une connexion permanente sur Internet, vous pouvez créer vous-mêmes autant d'adresses Mél. que vous le souhaitez.  

L'abonnement à une liste de discussion est généralement gratuit. Il faut envoyer un message demandant l'abonnement, en respectant une certaine syntaxe. En général, les listes disposent d'une page Web à partir de laquelle vous pouvez vous abonner.  

Le protocole FTP permet de transférer des fichiers à distance... y compris s'ils contiennent des notices bibliographiques. Une bibliothèque peut donc parfaitement mettre des notices à disposition d'une autre sur son site. Un logiciel de gestion de bibliothèque peut prévoir la possibilité pour un interrogateur distant de récupérer en format d'échange les notices bibliographiques consultées, soit une par une, soit en constituant un panier de notices. La norme Z39.50 prévoit que les notices puissent être envoyées en format d'échange par le serveur.  

Des sociétés spécialisées proposent aux bibliothèques des logiciels permettant de limiter la consultation à certains sites ou au contraire d'exclure la consultation de certains sites.

Des logiciels, dits parfois"de contrôle parental",  permettent d'exclure l'accès à des sites et services en fonction de certains mots. 

Ce qui dépend de vous : 
- le débit de votre connexion, qui se mesure en bit, kilobit, mégabit par seconde  : par le réseau téléphonique ordinaire (14 400 à 56 400 bits par seconde), c'est plus lent que par Numéris (à partir de 64 000 bits par seconde) ou une ligne spécialisée,  
- la taille de la mémoire vive (ou mémoire RAM) de votre ordinateur.  

Ce qui ne dépend pas de vous : 
- le débit de l'accès à Internet du serveur que vous interrogez, 
- le nombre éventuel de connexions simultanées à ce serveur, 
- la taille des fichiers générant l'affichage des pages : un texte très long, mais surtout des images, peuvent se traduire par un affichage très lent.  

Les navigateurs proposent, généralement en option, de ne pas décharger les images ou bien de ne les décharger qu'après affichage du texte. 

On peut construire soi-même un site, notamment grâce à un éditeur HTML, ou confier ce travail à une société spécialisée. Dans les deux cas, on peut à nouveau, pour sa mise à jour, choisir de le faire soi-même ou continuer à recourir à un prestataire. On maîtrise naturellement mieux le rythme de mise à jour si on réalise soi-même ce travail. Pour charger les pages réalisées sur le serveur qui les héberge, on utilise le protocole FTP. 

Le navigateur n'affiche que des fichiers qui ont été déchargés sur l'ordinateur de l'utilisateur. Il les conserve en tant que fichier temporaire, ou fichier caché, dans une limite que vous pouvez redéfinir vous-même. Quand vous redemandez l'affichage d'une page déjà consultée récemment, soit en cliquant sur une ancre, soit en demandant l'affichage de la page précédente ou suivante, le navigateur de redemande pas une connexion au serveur. Il affiche ce qu'il a déjà stocké. 
Pour consulter à loisir un certain nombre de pages, il vous suffit donc de visiter très rapidement chaque page désirée. Vous pourrez ensuite y revenir sans plus rien dépenser en temps de connexion. 
Il existe d'autre part des logiciels permettant de capter des sites entiers.  

Le texte et les images fixes peuvent être imprimées. Si l'affichage à l'écran se décompose en plusieurs cadres ou frames, on ne peut imprimer à la fois que le contenu d'un seul cadre et il faut cliquer à l'intérieur de celui-ci avant de déclencher l'impression. Indépendamment des fichiers temporaires qu'il n'est pas facile d'identifier, toute page affichée peut être sauvegardée, les navigateurs proposant dans leur menu "enregistrer sous" [un nom de votre choix]. Si l'affichage à l'écran se décompose en plusieurs cadres, vous ne sauvegarderez que le fichier organisant les données en cadres, et non les données elles-mêmes. Une connaissance minimale d'HTML est nécessaire pour récupérer le contenu d'un cadre, de même que pour récupérer un fichier d'images.  

L'Intranet, c'est tout simplement l'utilisation des normes et techniques d'Internet au profit d'un réseau local limité à un ou plusieurs bâtiments et/ou organismes. On a découvert que ces techniques et standards étaient si efficaces et peu coûteux qu'ils pouvaient être intéressants pour diffuser l'information et organiser la communication à l'intérieur d'une entreprise ou d'un service. 
Dans une bibliothèque, deux types d'Intranet peuvent être développés : 
- l'Intranet public : sur tout ou partie des postes de consultation mis à sa disposition, le public a accès à des pages d'informations sur la bibliothèque ainsi qu'au catalogue. Ce service peut être proposé au sein du bâtiment même s'il n'est pas accessible sur Internet. 
- l'Intranet interne : diffusion et organisation de l'information et de la documentation utile au personnel sous forme d'un Web interne, messagerie. 
On parle aussi d'Extranet (service accessible à distance dans le monde entier mais réservé à une certaine catégorie d'utilisateurs).