(1).
Ce modèle tend à dupliquer à l'infini, de la plus grande à la plus petite bibliothèque,
un fonctionnement qui ne permet pas de dégager suffisamment de temps pour l'accueil du public.
Seule l'externalisation, comprenant un véritable fonctionnement en réseau, permettrait d'améliorer la situation.
Réf. :
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5
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Un réseau ça n'a ni queue ni tête. Schéma
Introduit le 16 novembre 2002
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On représente souvent un réseau sous une forme hiérarchique, avec une tête. C'est ainsi que la " tête " présente généralement les choses.
Mais si on se place du point de vue d'un membre du réseau, la vision est toute différente: il est en relation avec la " tête ", sans forcément percevoir d'autres membres comme ses partenaires, et il est par ailleurs engagé dans des relations avec d'autres partenaires.
Finalement chacun est inséré dans une pluralité de réseaux.
Quant aux utilisateurs, ils ne perçoivent pas tant les réseaux que des points de service... et le grand réseau global que constitue Internet.
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Réf. :
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- Les réseaux du Val d'Oise
& autres considérations oiseuses, journée des pôles associés de la BnF sur le thème Les réseaux changent-ils de siècle ?, 4 juillet 2000 .
http://www.lahary.fr/pro/bnf062000/p3.htm (biscuit no4).
- À quoi bon des outils collectifs ?. Journée d'étude Catalogues collectifs et récupération de données, Médiadix, 18 octobre 2002 :
http://www.lahary.fr/pro/2002/aquoibon.ppt.
- Portails et coopération entre bibliothèques : Ensemble, servons le public grâce à Internet !, intervention au journées Pour un partage documentaire au service des publics, Conseil général du Val-de-Marne, Créteil, 7-8 novembre 2002.
http://www.lahary.fr/pro/2002/portail.htm.
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Il ne faut pas tant mettre les bibliothèques en réseau que mettre les bibliothèques dans les réseaux.
Introduit le 16 novembre 2002
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Avec la généralisation des réseaux, les bibliothèques ne prendront toute leur place qu'on étant présentes dans les réseaux en général, plutôt qu'en constituant des réseaux particuliers.
Les réseaux de bibliothèques sont certes utiles, mais non suffisant, car elles consacrerait la fermeture des bibliothèques sur elles-mêmes.
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Réf. :
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- " Les réseaux ne bibliothèque ne sont-elles pas une forme primitive de réseau ? Il s'agit moins de mettre les bibliothèques en réseau que de mettre les bibliothèques dans le(s) réseau(x). "
Les réseaux du Val d'Oise
& autres considérations oiseuses, journée des pôles associés de la BnF sur le thème Les réseaux changent-ils de siècle ?, 4 juillet 2000 .
http://www.lahary.fr/pro/2000/bnf062000/p3.htm (biscuit no2).
- " Le catalogue collectif comme instrument de localisation, c'est encore la localisation, disions-nous, et l'accessibilité est soumise au temps de déplacement de l'utilisateur ou du document. C'est pourquoi un réseau de bibliothèque est peut-être une forme primitive de réseau. "
Du profil de poste au métier, in
Bulletin d'informations de l'ABF n°164, 1994.
http://www.lahary.fr/pro/1994/ABF164-metier3.htm
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3
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Il faut aimer son logiciel.
Introduit le 16 novembre 2002
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Cette formule n'alla pas de soi pour l'éditeur qui voyait une contradiction entre une technique et une donnée affective. Pourtant, chaque individu personnellement, éventuellement chaque équipe collectivement, construit une relation avec un outil comme l'est un logiciel de gestion de bibliothèque.
Plus la relation est bonne, mieux on se sert de l'outil. De même, quand on dit qu'il est bon de parler à ses plantes, cela ne signifie pas que les paroles agissent sur elle, mais que le fait qu'on instaure une relation fait qu'on s'en occupera mieux, donc qu'elle se portera mieux, pour autant que les soins soient adaptés.
Je suis frappé de constater qu'un même logiciel suscite des commentaires contradictoires d'une bibliothèque à l'autre. Quand on a pris en grippe un outil, on s'empêche de l'utiliser à son profit.
Bien sûr, ce problème de relation ne se réduit pas à l'outil en lui-même, il concerne aussi les autres utilisateurs, ainsi que le fournisseur. Instaurer une relation efficace et pertinente avec le fournisseur améliore la qualité d'utilisation d'un produit.
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Réf. :
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Le métier de bibliothécaire / Association des bibliothécaires français. - [10e édition rev. et augm.]. - Paris : Éd. du Cercle de la librairie, 1996.
Chapitre L'informatisation des bibliothèques.
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2
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Alors, il reviendra sûrement à des gens qu'on appellera bibliothécaires de continuer à organiser un grand service public de la surprise..
Introduit le 16 novembre 2002
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Un des risques que ferait courir une gestion purement consumériste de la culture et le d'information serait de ne produire, reproduire et conserver que des oeuvres explicitement demandées par des consommateurs.
Or toute oeuvre d'art, toute oeuvre de l'esprit (comme d'ailleurs toute découverte scientifique ou technologique) est par définition l'imposition par surprise de l'acte d'un créateur à un public qui ne l'attendait pas.
Préserver la surprise que représente toute oeuvre pour la proposer et la diffuser fait partie des missions irremplaçables des bibliothèques.
(Ma formule venait après une citation de Philippe Breton sur l'interactivité).
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Réf. :
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1
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Prenons garde que nos formats d'échanges ne nous permettent que d'échanger entre nous.
Introduit le 16 novembre 2002
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Il s'agissait de mettre en garde sur la clôture que peuvent représenter les formats d'échanges utilisés par les seuls bibliothèques. Ceux-ci ont certes permis de décloisonner les bibliothèques entre elles et d'éviter de nombreuses saisies redondantes, mais le fait qu'ils n'aient pas été adoptés par d'autres secteurs constituent, à l'âge de la globalisation de l'information, un handicap sérieux. Il importe désormais que les bibliothèques rejoignent des standards partagés par tous les secteurs concernés par un type d'information (par exemple : toutes les professions du livre).
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Réf. :
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